Tourisme
Arbres remarquables
En bordure de Seine, se déploient cinquante sept grands platanes en port libre composant un splendide mail.
La haute voûte formée par ces arbres et l’ombrage qu’ils procurent sont propices à la flânerie comme à la détente.
Isolé dans la plaine, cet arbre au tronc gibbeux et au houppier imposant marque l’emplacement d’une source miraculeuse dédiée à Saint-Héracle. Patron du village - décédé archevêque de Sens en 507 - il aurait, selon la tradition, fait jaillir cette source sous son pied.
Son eau guérissant les maux d’yeux était vénérée par les pèlerins et faisait l’objet d’une procession le 9 juillet, date anniversaire du saint. La fontaine fut démolie et comblée en 1844. Il est possible que le platane ait été planté à cette époque.
Ce chêne a la particularité de porter du gui dans ses ramures. C'est une essence très rarement guité, contrairement aux Peupliers ou aux Pommiers colonisés par cette plante parasite.
Au temps des Gaulois, cette singularité était divine. Aussi les druides pratiquaient-ils des quêtes magiques, selon un rituel complexe, en signe d'échange entre les hommes et les dieux. Le druide vêtu de blanc montait dans l'arbre et coupait le gui avec une serpe d'or. Le gui était recueilli dans un drap blanc. On sacrifiait alors deux jeunes taureaux au pied de l'arbre.
Ce noyer très modeste est cependant un arbre illustre. Isolé au sommet de la butte calcaire de Beauregard, il domine le site et attire l'oeil des passants. Renversé par la tempête de 1999, il fût redressé par une équipe "d'admirateurs" et maintenu par une béquille. Pour plomber ses racines, un rocher sur lequel a été gravé le récit de cet évènement a été disposé au dessus de sa motte.
Solitaire, au milieu d'une parcelle cultivée, il a bravé le temps et suscite le respect. Plus qu'un noyer commun, il mérite le nom de noyer royal.